Writing

Written work

Poems and short stories

Tendre douleur
A mon père…

Une tendre pensée m’arrache au sommeil,
Un soupir effleuré, une tendre rancoeur…
Comme l’eau qui palpite infiniment pareille,
Je retiens de la nuit cette étrange douceur

Vois, prends et caresse car les moments effacent
Et les tourments délaissent
Aux orages qui nous guettent
Les passions qui nous lassent.

J’ai cherché dans l’ombre, un écho, une rumeur
J’ai caché dans ses plis, mon unique terreur.
Toi tu m’as vue grandir, et tu m’as vue me taire.
Savais-tu parfois comme je voulais te plaire…

Viens, là et retiens les moments sans sagesse.
Et quand dans ces débats
La conscience m’oppresse,
Que ton sourire me reste…

J’ai compris tes paroles, tes pensées et tes rêves
Bien après les voyages que la jeunesse achève
J’ai compris le silence encadré de regrets
Quand sur ton corps glacé je devais me pencher,
Et mes larmes d’enfant ne pouvaient rien changer.

J’ai suivi ton départ et je n’ai plus pleuré…
Effacée dans l’ombre du vieux peuplier
Où tu m’avais appris à lire et à chanter
Et dans la nuit qui penche sur moi ton fier regard
Je comprend désormais qu’hier c’était trop tard…

Annemarie Borg © Décembre 2012

Extracts
“Glowing still!”

The night so still
And icy like a mint
Melting on your tongue.
Too strong!

A flask of memories
To spill into the grass
Shimmering, melting,
So quick to pass.
……………..
……………..

Annemarie Borg ©July 2012

A fleur d’âme
…………………………

J’ai le Coeur qui s’épuise á douter
Dans un monde qui saigne
A fleur de peau j’ai le passé
Qui tremble et me dédaigne…
A fleur de Coeur j’ai la tristesse
Des caresses maternelles,
Que nous sacrifions au présent

A fleur d’âme je me condamne
A garder un regard ouvert
Sur tout ce qui me désespéré

J’ai des ombres glacés dans la mémoire…
Des sentiments froissés dans un tiroir…
Et je passe prés de moi-même
Sans pouvoir me frôler…

Toi l’étranger, te suis-je familière?
Ton monde est á l’envers!
Le mien est de travers…
Et nous nous rencontrons ici ou là!
Notre Amour unit nos tristes solitudes
Face a un monde gêné d’impropres sollicitudes.
……………………………………….

Annemarieborg ©2010

Akasha

Le fil passe dans ma main
sans douleur
et sans trace
Il glisse, il m’efface

Une fleur de lumiére
Qui m’effleure
Et je meurt de savoir
Suis-je seule á la voir?

J’emprunte sa chaleur
Car je passe sur la terre
Allumée de misére
Quelques instants á peine

Alors je me souviens
La force et le danger
La solitude de l’étranger
Une ombre de douleur

Les mots qui me reviennent
Sont en couleur de marbre
Rouge et or strié
Comme un monde éloigné
…………………..

Annemarie Borg © 13 March 2013

Un-identities

Just to make you smile…
Because life is a dream, and to dream is worthwhile.
*
Sometimes I wonder who we are?
How do you do just being you?
When part of you is what I think of you.
*
How will you tell that I am me?
When part of me is what you see
Outside of me…
*
I know of me, what you know of you,
Yet neither is complete
Without the other to compete…
And if you and I join forces
In words and intercourses,
Does it mean that you and me
Reinforce to become We?
*
Then who is We? A parody?
A subtraction or a sum?
A refraction or the sun?
*
And as We walk there both with pride,
You next to Me, Me by your side,
The street lamp lighting up our stroll,
Who are the shadows on the wall?
Another You, another Me, another We?
Who can They be? Nothing like We…
Adding neurosis to this soliloquy…

Annemarie Borg ©2012/13